Jésika Orsinet

Arts / Domaines d’expertise :

Danse (chorégraphie, performance; formation en danses classique, jazz, contemporaine; ancrage dans les danses guinéennes, mandingues et afrocaribéennes)

Anthropologie (ethnomusicologie et anthropologie de la danse)

Appartenance(s) culturelle(s) : Martiniquaise afro-caribéenne
Lieu d’habitation : Saint-Esprit, Martinique
Citation : « Ô mon corps, fais de moi toujours un homme qui interroge. » – Frantz Fanon (1952)
Prestations et exposition :

L’envie de danser arrive tôt chez Jésika alors que, du haut de ses quatre ans, elle voit ses sœurs aller à leur cours de danse jazz. Tout de suite, elle veut danser elle aussi!

Elle s’y met également, d’abord en danse classique, puis au sein d’une association antillaise de Toulouse où elle s’initie aux danses de son île natale (biguine, mazurka…). Enfant bien occupée, elle apprend aussi le piano, jusqu’au jour où elle doit choisir entre ces deux passions et met le piano de côté. Jésika poursuit sa formation en danse, en modern jazz, puis en flamenco.

Jeune adulte, elle travaille en animation populaire, à titre de directrice d’un centre social. À la même époque, elle rencontre les danses de Guinée. C’est une RÉVÉLATION! La gestuelle des danses guinéennes diffère de tout ce qu’elle connait. Elle s’investit à fond dans ses cours et rejoint la troupe semi-professionnelle de l’enseignant.

Elle se forme par la suite à Paris à la technique Dunham qui allie danse et pédagogie. Elle enseignera dans cette école pendant 15 ans.

Elle connait sa première expérience professionnelle au sein d’un ballet congolais. Dans la même période, elle rencontre le bèlè, pratique bien ancrée dans son île natale.

Elle enchaine les projets (notamment avec Max Diakok, Chantal Loïal, Hubert Petit-Phar et Delphine Cammal). Elle fonde ensuite sa propre compagnie, En marche, en 2010.

Au fil de ses expériences, l’envie d’approfondir le bèlè devient manifeste. Elle collabore avec une tambouyè en France et en Guadeloupe.

En 2016, elle reprend des études en anthropologie. De retour en Martinique, elle mène aujourd’hui des études doctorales, ancrées dans son métier, où elle s’intéresse notamment aux patrimoines endogènes sous sa loupe d’anthropologie de la danse.

Elle poursuit la danse notamment auprès des compagnies Kameleonite et Art8fact.

La transmission des savoirs tient particulièrement à cœur à Jésika, raison pour laquelle elle fonde son atelier Ka-N. Son objectif? Offrir une formation professionnalisante aux danseuses et danseurs sur le territoire martiniquais.

Offre d’ateliers :

Jésika aimerait offrir des ateliers reprenant la technique Dunham. Elle aimerait aussi accompagner des participants dans la découverte de la danse mandingue.

Offres de conférences :

Jésika offre des conférences dansées. Elle aimerait entretenir une audience sur le bèlè et le décolonialisme dans la danse.

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