François Gabourg

La création a toujours occupé une place importante chez François. Dès l’adolescence, le dessin et la guitare l’accompagnent. Avec des amis, il fonde des groupes ancrés dans la musique de la Caraïbe : reprises de Kassav, compas, etc.

Il délaisse ensuite la musique pour se concentrer sur le dessin et l’écriture qui passent éventuellement de passion à gagne-pain.

Il s’illustre – c’est le cas de le dire – par ses dessins de presse que l’on peut voir notamment dans France-Antilles et collabore à différentes émissions à saveurs humoristiques et parfois politiques en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane (Les Djen Djen, Je n’ai pas choisi…).

Lorsque la pandémie de COVID-19 frappe, François planche sur une quotidienne à la télévision guadeloupéenne. Illustrations, voix, textes : il est homme à tout faire. La pause causée par la pandémie et ce travail de la voix lui donneront l’élan nécessaire pour qu’il se décide à chanter. C’est que le dessinateur avait repris sa guitare et composait des chansons pour lesquelles il cherchait un·e interprète. Qui mieux que lui-même pour porter ses mots? Armé de sa guitare, c’est en créole qu’il s’exprime, cette langue lui permettant de ne pas trahir qui il est. Son seul regret avec la musique? C’est une passion chronophage! Les mélodies demandent toujours à être retravaillées et habitent leur compositeur jour et nuit.

Le dessin et la musique ont la même place pour François : ils sont tous deux liés par l’écriture et permettent d’exprimer des imaginaires, de s’adapter au réel.

François compte plusieurs livres à son actif, comme Carton rouj, Rouj bitume : Grève 2009, Like, et Paradis dans fers.